Running et allergies printanières

Running et allergies printanières

Le printemps est là… Voici donc un sujet qui me touche personnellement : les allergies printanières. Voici quelques astuces pour continuer l’entrainement même si vous êtes allergique aux pollens.

Les beaux jours arrivent. Vous avez des crises d’éternuement, les yeux et la gorge qui grattent, le nez qui coule, une tous d’irritation… Les sessions d’entrainement de course à pied en extérieur commencent à être pesantes et il devient difficile de respirer correctement. Pas de doutes, vous êtes sujet(te)s aux allergies printanières.

Si l’arrivée du printemps fait du bien au moral, elle peux être synonyme d’arrêt du sport si on s’y prend mal. Pour continuer voire commencer votre entraînement, il va falloir vous adapter. Voici 5 conseils à suivre pour s’entrainer au printemps quand on est allergique aux pollens.

1. Surveiller la météo

Consultez la météo et jetez un oeil aux bulletins allergo pollinique du RNSA. La diffusion du pollen dans l’air est liée à plusieurs facteurs : la chaleur, la pluie et le vent. La chaleur favorise la pollinisation et le vent disperse les grains de pollen dans l’air. A contrario la pluie alourdit le pollen qui retombe très vite au sol sans se disperser.

Autrement dit, il est vivement conseillé de courir les jours de pluie ou par temps humide. Si vous êtes allergique, croyez-moi Météo France va devenir votre meilleure amie ! Et surtout, vous allez adorer la pluie au printemps car elle vous permettra de vous entrainer juste après son passage sans trop souffrir au niveau des voies respiratoires.

2. Adapter ses horaires d’entraînements

Les pollens sont généralement plus présents dans l’air le matin jusqu’à midi puis la chaleur redescend progressivement jusqu’en fin de journée. Si vous souhaitez continuer à courir en extérieur, deux solutions :

  • courir très très tôt le matin : la rosée matinale emprisonne le pollen au sol et il ne fait pas assez chaud pour que les plantes en libèrent d’avantage.
  • courir en fin de journée après le travail surtout si la journée n’a pas été trop chaude et qu’il n’y a pas eu de pic de pollution.

3. Alléger ses séances

Si vous tenez à vous entrainer en extérieur, il vous faudra suivre les deux premiers conseils mais surtout y aller doucement ! Si vous souffrez à l’effort, il vaut mieux ne pas courir plus de 30 minutes en extérieur. Et si jamais vous le faites, il faudra courir en endurance fondamentale. Vous l’aurez compris, pas d’effort intense au printemps.

De même, n’augmentez pas le nombre de vos séances hebdomadaires sous prétexte que vous courez moins longtemps car vos poumons risquent d’en souffrir. Prenez votre mal en patience et puis deux micro séances par semaine, c’est toujours mieux que rien du tout !

Running et allergies printanières - entrainement indoor à la maison

4. S’entraîner en intérieur

Lors des pics de pollinisation, si vous tenez à garder des séances correctes, il vaut mieux ne plus s’entraîner en extérieur du tout. Si comme moi vous êtes très sensible et avez beaucoup de mal à respirer normalement, il vaut mieux ne pas forcer. Dans ces cas-là, entrainez-vous en salle, chez vous, allez à la piscine ou testez de nouveaux sports indoor.  Voyez les choses du bon côté : vous allez enfin vous mettre au renforcement musculaire 😉

Pour ma part, j’ai repris le chemin de la piscine, je pratique le hot yoga pour le renforcement musculaire et je compte tester les pass Gymlib pour continuer le running en salle. Le principe : aucun engagement auprès des salles de sport. Vous payez à l’entrée, au mois ou au trimestre. Un bon plan si vous n’aimez pas vraiment les salles de sport mais que vous n’avez pas le choix.

5. Prenez une bonne douche après vos séances

Les pollens se déposent sur la peau, les vêtements et restent dans les cheveux. Après chaque séances ou même une balade en extérieur, prenez une bonne douche et rincez-vous les cheveux. Cela vous évitera d’éternuer des heures durant après votre petit jogging. De même, lavez vos vêtements dans la foulée ou en tous cas placez les dans la panière à linge ou la machine à laver à l’abri du reste de votre chez-vous. Cela demande un peu d’organisation mais vos bronches et vos yeux vous remercieront.

Quoiqu’il arrive, si vous êtes vraiment très sensible, consultez un médecin qui vous prescrira un traitement de fond pour quelques mois et suivra l’évolution de vos allergies et de votre santé sur la saison. Un(e) allergologue pourra aussi vous aider à identifier les éléments provoquant vos allergies pour mieux les éviter sur le long terme.

 

Et vous, êtes vous sensible au pollen ? Quelles alternatives au running extérieur avez-vous trouvé ?

 

Crédit photo de couverture : Alexandru Tudorache

Commentaires

3 réponses à “Running et allergies printanières”

  1. Avatar de Au Café de Lilie

    Salut ! Je t’ai nominée pour le Liebster Award 2016: https://aucafedelilie.wordpress.com/2016/04/24/liebster-award-2016/
    Bonne journée !

  2. Avatar de Thoa Tao - I am Lady Rider

    J’ai les mêmes soucis que toi, bienvenue au club ! Personnellement je préfère largement courir aux aurores, il fait pas trop chaud et ça revigore 😀

    1. Avatar de Elodie

      Pareil ! Et puis au moins on commence la journée bien motivées « 

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