Depuis quelques jours, je me lève à 6h30, soit une heure plus tôt que d’habitude. Ce n’est peut-être rien pour certains mais pour moi c’est une première étape vers la réconciliation avec mon réveil.

Mon réveil et moi : un amour impossible

J’ai toujours eu du mal à me lever tôt. Une vraie marmotte ! Après des années de tests avec moi-même, j’ai déterminé que j’avais besoin de 9 heures de sommeil pour me sentir bien. 9 heures, pas plus, pas moins.

Mais avec le travail, les soirées entre ami(e)s, Netflix et les internet, difficile de me coucher tôt. Evidemment, je fini par appuyer sur le bouton « snooze » du réveil un peu trop souvent. Résultat : je me lève fatiguée, déjà stressée par la journée qui commence parce que je n’aurai jamais le temps de prendre une douche, petit-déjeuner, me maquiller, m’habiller correctement ET arriver avant 10 heures au boulot…

Bref, les matins et moi c’est compliqué !

Le jour où tout a commencé à changer

Cet hiver, pour préparer le semi-marathon de Paris, j’ai d’abord commencé par aller courir après le travail comme j’en avais l’habitude le reste de l’année. Mais avec des journées interminables au bureau, le froid qui s’installait et les journées qui raccourcissaient, ma motivation n’était pas vraiment au top.

Après plusieurs sessions running annulées, j’ai compris que si je voulais atteindre mon objectif et aller au bout de mon plan d’entrainement, mon salut se trouvait dans les matinées.

Pour être sûre de courir et de ne pas « faire sauter » mon entraînement pour une raison ou une autre, la seule solution était donc de commencer mes journées par l’entraînement.

Ainsi, j’ai passé trois mois à me lever à 6h30 (voire 6 heures) alternant sessions running 2 fois en semaine, yoga, lecture et écriture pendant cette heure supplémentaire de mon planning. La mise en route a été difficile, les sessions de fractionnées de nuit, dans le froid voire sous la pluie encore plus mais cela a fini par payer puisque j’ai fini mon semi-marathon sans blessure.

Ma tête de winneuse après un running à la fraîche le matin

6h30, un nouveau rituel pour un meilleur moi

Au final, j’ai passé un hiver au top de ma forme et de bonne humeur. J’avais enfin l’impression de souffler et d’avoir un rendez-vous privilégié avec moi-même. Fini le stress, je commençais ma journée par des activités qui me faisaient plaisir et qui boostaient mon moral.

Etrangement, tout s’est arrêté une fois le semi-marathon passé. J’ai voulu récupérer et me reposer puis la flemme et la totale démotivation ont repris le dessus que ce soit dans le sport mais aussi dans ma vie perso et professionnelle.

Après 3 mois à végéter, j’ai donc décidé de reprendre mon rythme hivernal. J’ai eu comme envie de vérifier que ma théorie était vraie. J’ai voulu commencer par 30 minutes de matinée en plus, mais je n’avais pas le temps de faire plus qu’un peu de yoga et de lancer mon café.

Depuis 2 semaines, j’ai avancé d’une heure mon réveil. N’ayant pas de plan d’entrainement running en cours, c’est encore difficile pour moi de me motiver à me lever certains matins. Mais j’ai pris le rythme et je me lève quoiqu’il arrive.

Yoga et lecture, mon nouveau programme du matin

Fraîchement réinscrite en salle de sport, je me construis petit à petit mon planning et ma nouvelle routine matinale. Pour l’instant, cela donne :

•  30 minutes de running en plein air + étirements le lundi matin pour commencer la semaine à bloc
• deux sessions à la salle de sport pour travailler le cardio et le renforcement musculaire
• combinaison yoga + lecture ou yoga + écriture pour le blog pour les deux matinées restantes

L’idée générale : dégager du temps pour moi et commencer la journée du bon pied. 

Rendez-vous dans un mois pour faire le bilan et voir si je peux considérer que j’ai acquis une nouvelle bonne habitude.

Et vous, à quelle heure vous levez-vous ? Etes-vous du genre stressé(e) dès le matin ou réveil matinal pour prendre le temps avant d’aller travailler ?

Crédit photo de couverture : Camila Damasio sur unsplash.com