Hello les ami(e)s !

Dimanche dernier je courais mon tout premier trail ! Et le moins qu’on puisse dire c’est que cela n’a pas été facile…

Debout à 8h pour prendre le temps de bien se réveiller et petit-déjeuner. Une douche et j’enfile la tenue préparée la veille avec une pointe d’hésitation : 18km avec un sac à dos, ça va me gêner non ? Et puis je vais avoir chaud, non ? Ma veste rentrera dans mon sac ?

Pour le petit-déjeuner, un café, quelques parts de mon banana bread préparé la veille, de l’eau, des abricots secs et voilà. J’ai l’habitude de manger le matin mais jamais avant d’aller courir. Comme c’est une course longue distance, je mange en faisant attention de ne pas trop me charger pour éviter les points de côté.

9h15 nous quittons l’appartement et on prend le tramway direction le Domaine National de Saint-Cloud. Je dis nous car la course se pratique en duo et j’ai choisi de la faire avec mon chéri.

On attends le tramway pour aller au trail. Et oui quand je m’ennuie je prends en photo mes pieds

C’est marrant, on reconnait tout de suite les autres participants grace à leurs tenues et sac à dos. Et puis il faut l’avouer un dimanche matin par ce temps, il n’y a pas grand monde dehors.

En arrivant, nous déposons l’un des sac en consigne avec nos affaires de rechange. Quelques vérifications de sacs et poches en tous genres : mais ils sont où mes mouchoirs ? C’est bon le sac ne va pas bouger, il est bien sanglé ?

La ligne de départ nous attends !

Et c’est donc sans échauffement que l’on se lance ! Oui le chéri était un peu pressé de retourner au lit je crois !

Il fait super gris, super froid (j’ai les doigts congelés) et évidemment après la petite ligne droite de 2 minutes, on entre dans le vif du sujet : des marches et super côtes ! Alors là autant vous dire que mes cuissots ont souffert puisque j’ai encore les traces de ma soirée du vendredi et de l’angine d’il y a deux semaines. Un départ très douloureux, entrecoupé de marche pendant les 20 premières minutes à me maudire de ne pas avoir assez dormi et à avoir l’impression qu’on est déjà les tous derniers !

Puis au bout de 2 km, un peu moins de côtes donc on finit par trouver notre rythme. Je me prends même à être (enfin) de bonne humeur et à chanter en écoutant ma musique (oui je ne peux pas courir sans musique, mais ça on y reviendra…)

KM 8 : C’est l’heure du ravitaillement ! Avec une superbe vue malgré le ciel gris et surtout un groupe de percussionnistes pour mettre l’ambiance. Il y a pas à dire ça fait du bien.

L’arrivée au ravitaillement

Pause pour tout le monde !

Pause d’une bone dizaine de minutes en admirant la vue et on s’y remet. Tranquillement, car il faut retrouver notre rythme mais la bonne nouvelle c’est que « c’est par là et ça descend pendant longtemps ! » nous dit un bénévole en nous indiquant le gros virage à prendre sur notre gauche.

Une bonne descente plus tard on se retrouve presque au point de départ (KM 10) et on sort pour aller rejoindre les bords de Seine. Assez bucolique mais progressivement on revient vers la ville et ça se corse. Après 1h30 à courir sur des chemins, on se retrouve sur le bitume et manifestement nos corps ne suivent plus (autour du KM 12-13). On alterne course et marche en ne sachant pas comment nous allons bien pouvoir nous retrouver à la Tour Eiffel en continuant à descendre vers Issy-les-Moulineaux et Meudon. On traverse le parc de l’île-Saint-Germain et on découvre les supers maisons en bords de Seine.

Du KM 14 à 18 on enchaîne : port d’Issy-les-Moulineaux, Port Victor,  Port de Javel, Port de Grenelle, toujours en alternant marche et course. Et là c’est clairement le mental qui nous tient : lui a des crampes, moi j’ai les cuisses en feu et, en plus, on a de bonnes bourrasque de vent de face jusqu’au bout. Mais le moment où on arrive quasiment au pied de la Tour Eiffel est tout simplement incroyable !

Point d’arrivee en vue!

On finit au Port de Suffren, au bout de 2h30 complètement à bout mais tellement fiers de nous !

Le parcours et le résumé de la course en chiffres !

On en ressort totalement grandis, on a très mal mais on arbore tellement fièrement nos t-shirts de finisher qu’on se dit qu’en fait on le referait bien l’année prochaine ! Mais clairement avec un meilleur entrainement cette fois !